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CULTURE

 

L'Histoire et la Foi

 

Les éléments issus de la recherche historique et les dogmes de l'Église basés sur les Écritures.

 

Depuis le XIXème siècle, aujourd'hui encore, la question de l'existence de Jésus Christ fait débat. Les questions relatives à la foi chrétienne et aux apôtres soulèvent aujourd'hui de nouvelles questions. Or, tout cela est assez nouveau: dans l'histoire de la chrétienté, de nombreuses questions ont divisé, créant même d'importants schismes, voire des crimes, des massacres et des guerres; mais jamais, jusqu'au XIXème siècle, l'existence de Jésus n'avait été mise en cause. Quant à la divinité du Christ, la réalité des miracles et de la résurrection, elles sont pour leur part tout-à-fait nouvelles dans le monde occidental. En partie, parce que les seules périodes de l'histoire durant lesquelles il fut envisageable de débattre de ces questions est l'époque chrétienne primitive durant laquelle Rome a persécuté les chrétiens, mais aussi parce que l'athéisme est une notion très moderne. La période durant laquelle les premiers conciles fixèrent les dogmes selon Rome, des débats eurent lieu entre les chrétiens menant aux premières "séparations", par exemple celle des églises orthodoxes ou de l'église arménienne qui rejeta le concile de Calcédoine, mais à part les juifs, personne a l'époque ne remettait en question la divinité du Christ, et personne, pas même les juifs, ne remettait en cause son existence. Le XVIIIème a vu naître la thèse mythiste selon laquelle Jésus aurait été un personnage mythique. Elle perdure malgré les avancées technologiques et en matière d'archéologie et d'historiographie qui ont validé, au moins en partie, les évangiles. 

 

 

L'existence de Jésus de Nazareth

 

Aujourd'hui, la question même de l'existence de Jésus n'a plus de raison d'être : c'est un sujet obsolète qu'il faut laisser aux athées extrémistes et aux mythistes acharnés. Les historiens ne remettent nullement l'existence de Jésus en question, bien au contraire. Or, de nouvelles publications tentent de prouver par diverses théories la non-existence du Christ pour en finir avec les débats sur sa divinité et la validité du christianisme. Notre bon Saint Thomas m'inspire aujourd'hui de faire une revue non exhaustive des arguments majeurs qui ont mis un point final aux débats sur l'existence de Jésus. 

Les sources documentaires et archéologiques extérieures à celles fournies par les églises chrétiennes sont aujourd'hui bien identifiées. Si l'on exclut la théorie selon laquelle il est impossible d'imaginer que des milliers de chrétiens aient accepté de mourir au nom d'une personne n'ayant pas existé, si l'on exclut les évangiles et les écrits chrétiens, il nous reste des sources romaines, juives et syriennes qui datent du Ier siècle. Avant toute chose, il faut connaître les circonstances qui ont entraîné la rareté des sources documentaires et archéologiques sur la vie de Jésus de Nazareth. En 70 après Jésus Christ, soit environ 35 années après sa mort, eut lieu le Siège de Jérusalem : en 66, les juifs se révoltèrent et prirent la ville, mais elle fut reprise après de violents affrontements par le futur empereur Titus qui mit la ville à feu et à sang. De très nombreux vestiges de la vie des premiers chrétiens furent détruits, peut-être des écrits qui furent ensuite retrouvés ailleurs sous forme de copies, mais certains sans doute disparus à jamais. Les codex des divers évangiles qui ont pu être  rassemblés à ce jour par les archéologues datent au mieux du IIème siècle, qu'ils soient canons ou apocryphes. La seconde raison de cette rareté est la persécution des chrétiens durant les trois premiers siècles : toute trace de leur culte jugé dissident était systématiquement éliminée.

Voici une liste exhaustive des sources documentaires non chrétiennes sur la vie de Jésus Christ.

1. L'historien Thallus, dont les écrits datent de 52, a mentionné les ténèbres qui suivirent la crucifixion de Jésus. Julius Africanus cite dans ses "Ecrits extants" : « Dans son troisième livre d’histoires, Thallus explique naïvement les ténèbres comme étant une éclipse de soleil – ce qui me semble bien déraisonnable (déraisonnable, bien sûr, parce qu’une éclipse de soleil ne pouvait pas arriver à l’époque de la pleine lune, parce que Christ mourut à l’époque pascale de la pleine lune). »

2. L'historien Flavius Josèphe, pharisien né en 37 de notre ère, mentionne Jésus dans "Antiquités judaïques" paru vers 93. 

« En ce temps-là paraît Jésus, un homme sage, si toutefois il faut l’appeler homme, car c’était un faiseur de prodiges, un maître des gens qui recevaient avec joie la vérité. Il entraîna beaucoup de judéens et aussi beaucoup de grecs ; celui-là était le Christ. Et quand Pilate, sur la dénonciation de nos premiers citoyens le condamna à la croix, ceux qui l’avaient d'abord chéri ne cessèrent de le faire. [Car il leur apparut le troisième jour, vivant à nouveau ; les prophètes divins avaient dit ces choses et dix mille autres merveilles à son sujet. »

« Ananus, qui avait reçu le grand-pontificat, réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ, et certains autres, en les accusant d’avoir transgressé la Loi et les livra à la lapidation. »

3. L'historien et gouverneur romain Cornélius Tacite, né en 55, écrivit dans ses « Annales » : « Néron produisit comme inculpés et livra aux tourments les plus raffinés des gens, détestés pour leurs turpitudes, que la foule appelait « chrétiens ». Ce nom leur vient de Christus que, sous le principat de Tiberius, le procurateur Pontius Pilatus avait livré au supplice. »

4. Le syrien Mara bar-Sérapion (fils de Sérapion), a laissé derrière lui une lettre qu'il envoya, vers l'an 73, à son fils détenu en prison : « Quel avantage les Juifs ont-ils gagné à exécuter leur roi sage ? Leur royaume fut anéanti peu après... Le roi sage n’est pas mort pour de bon car il survit dans l’enseignement qu’il a laissé. »

5. Pline le Jeune (61-115), sénateur et avocat romain durant les règnes de Titus à Trajan, proche de ce dernier, puis consul suffect en 100 et enfin gouverneur impérial de Bithynie et Pont entre 111 et 113, écrivit dans "Lettres et panégyrique de Trajan" : « Ceux qui niaient être chrétiens ou l'avoir été, s'ils invoquaient des dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l'encens et le vin devant ton image que j'avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités, si en outre ils blasphémaient le Christ - toutes choses qu'il est, dit-on, impossible d'obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens -, j'ai pensé qu'il fallait les relâcher... [Ceux qui disaient qu'ils étaient chrétiens] affirmaient que toute leur faute ou leur erreur s'était bornée à se réunir à jour fixe, avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un Dieu. » 

7. (et 6) Celse, philosophe romain du IIème siècle, écrivit vers 170, dans "Discours contre les chrétiens" (ou "Discours véritable") : « [Jésus] a rassemblé autour de lui, sans choix, un ramas de gens simples, perdus de mœurs et grossiers, qui constituent la clientèle ordinaire des charlatans et des imposteurs. »

Lucien de Samosate, son inspirateur, écrivit vers 178 "Sur la mort de Pérégrinus" dont voici un extrait où il parle indirectement de Jésus (celui honoré en Palestine où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte) :

« Ce fut vers cette époque qu'il se fit instruire dans l'admirable religion des Chrétiens, en s'affiliant en Palestine avec quelques-uns de leurs prêtres et de leurs scribes. (...) tour à tour prophète, thiasarque (chef de commanderie), chef d'assemblée, il fut tout à lui seul, interprétant leurs livres, les expliquant, en composant de son propre fonds. Aussi nombre de gens le regardèrent-ils comme un dieu, un législateur, un pontife, égal à celui qui est honoré en Palestine, où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes. »

De nombreux autres écrits des Ier et IIème siècles parlent plus ou moins directement de Jésus dit le Christ, parfois et même souvent, de manière peu élogieuse. Mais la remise en cause de l'existence de Jésus date du XIXème siècle et est apparue dans un courant de pensée appelé "mythiste". Aujourd'hui, aucun historien sérieux ne remet en cause la majeure partie des faits concernant Jésus, à savoir qu'il a bien vécu sous le règne de Tibère, en Judée, qu'il a eu des disciples, qu'il a prêché, qu'il a été condamné à la crucifixion par le procurateur Ponce Pilate à la demande des Pères de la foi juive. Les miracles sont, pour leur part, cités par le Talmud, qui les considère comme de la magie n'émanant nullement de Dieu. 

Il est intéressant, pour une fois, de s'attarder sur les écrits du Talmud à propos de "Jésus le Nazaréen" [Yeshu ha-notsri]. Le Talmud babylonien fait de nombreuses références à Jésus, sur ses miracles jugés comme de la magie de Belzébuth, sur sa crucifixion et sur les raisons pour lesquelles il fut condamné et continue d'être considéré comme un dissident dans le monde juif. Mais en aucun cas et à aucun moment, l'existence de Jésus n'est remise en cause par les juifs, pas plus que par les romains des premiers siècles. Dans le Talmud de Babylone, il est écrit : « A la veille de la Pâque, on pendit [autre nom donné à la crucifixion] Jésus le Nazaréen parce qu'il avait pratiqué la magie, séduit Israël et égaré le peuple. » Une Beraïta mentionnée dans le Talmud de Babylone, en Sanhedrin 107b comporte la phrase : « Jésus a pratiqué la sorcellerie, a séduit et a fourvoyé Israël. » Selon ce passage, Jésus le Nazaréen, fils de Marie, un homme pieux et juste, aurait été le disciple d'un mystique appelé Josué ben Parahyah avec qui il aurait étudié et acquis la connaissance de notions ésotériques.

Le début de la Michna précise que « Tout Israël a droit au monde futur » à l'exception de Doeg l'Édomite, Ahitophem, Bilaam et Guehazi. Or la Guemara commente : « Nos Sages ont dit : "Il faut toujours que la main gauche éloigne et que la main droite rapproche", pas comme Élisée qui a éloigné Guehazi des deux mains, et pas comme Yehoshua ben Perahyah qui a éloigné Yeshu ha-notsri (Jésus de nazareth) des deux mains. » S'ensuit un texte sur Jésus qui va en Egypte avec son maître Josué : lors de ce voyage, après un quiproquo, Jésus est excommunié par Josué sans raison valable. Lorsque Jésus tente de revenir, il est éloigné et, second quiproquo, lorsque Josué est enfin prêt à reprendre Jésus, ce dernier interprète mal son geste et fait quelque chose qui est depuis sujet à mille interprétations... Le texte dit : « Jésus pensait "Il me rejette" et s'en est allé dresser une brique et prier devant elle. »

En fait de brique, il s'agirait d'une croix en pierre ou d'un poisson, symbole chrétien, selon que l'on traduise d'après l'araméen ou le grec ancien. Les traductions de cette époque sont faussées par l'emploi de langues mélangées à l'écrit. En effet, l'araméen et le syriaque se mélangeaient au grec ancien, sans compter les références hébraïques, le poids des symboles et les expressions d'alors, dont on a totalement perdu le sens. Dans 2000 ans, qui comprendra correctement les expressions "Tu es lourd", "J'ai la dalle" ou "J'ai des fourmis"... ??? On prétendra que la personne affublée de lourdeur était obèse, que j'ai un nouveau carrelage et que des fourmis sont venues chatouiller le creux de ma main.

Ainsi, les traductions des écrits anciens sont très difficiles : les langues n'étaient pas aussi formelles qu'aujourd'hui. Il n'y avait pas de frontières ni de populations fixes car tous les petits pays étaient occupés par des empires puissants, il n'y avait pas de dictionnaires, les langages se mélangeaient autant à l'écrit qu'à l'oral, et la plupart des érudits : écrivains, hommes politiques et chroniqueurs parlaient 3 ou 4 langues au minimum. De plus, les langues ayant beaucoup évolué, on ne connaît pas le véritable sens des mots anciens. En cela, il ne faut pas s'étonner qu'un terme traduit "brique" peut aussi être traduit "poisson". 

Toujours est-il que beaucoup de faits mentionnés dans le Talmud de Babylone sont totalement passés sous silence par le monde chrétien. Il faut aussi noter que, malgré la mauvaise image de Jésus auprès des siens, il n'est pas cité dans la Michna parmi ceux qui n'ont pas droit au monde futur. Le Talmud babylonien enseigne dans ce passage : même Jésus, il aurait fallu le chasser d'une main et l'accueillir de l'autre. 

Dans l'Avoda Zara 17a, le Rabbi Eliezer avoue avoir été séduit par un enseignement de Jésus le Nazaréen. Eliezer explique les paroles de Jacob, disciple de Jésus, qui cite ses paroles en commentant la Tora. Eleizer conclut : « C'est ainsi que j'ai enfreint le commandement de la Tora. »

Dans le Guittin 56b et 57a, Onkelos, neveu de Titus, hésite à se convertir au judaïsme et en appelle à Jésus (pourquoi ?) qui lui répond à la question "Quel est le plus important en ce monde ?" : "Israël". Onkelos demande alors : "Et si je m'y rallie ?" et reçoit de Jésus la réponse : "Recherche son bien et ne lui fait pas mal. Quiconque y porte atteinte s'en prend à la pupille des yeux de Dieu." et de conclure (Jésus) : "Viens et vois combien diffèrent les pécheurs d'Israël et les prophètes des nations du monde."

Bibliographie, liens, vidéos :

"L'affaire Jésus" de Henri Guillemin, éditions Seuil et Points.

Vidéo d'une conférence sur cette oeuvre : L'affaire Jésus de Henri Guillemin sur YouTube.

" Jésus " (le Jésus de l'histoire) de Jean-Christian Petitfils, édition Fayard.

"Jésus. Une encyclopédie contemporaine." Bayard.

Liens internet / articles : Jésus a-t-il réellement existé ? Y-a-t-il des preuves historiques ? sur Got Questions.

Science et foi : Les preuves historiques de l'existence de Jésus - Partie 1.

 

 

 

L'OMBRE D'UN DOUTE

QUI ÉTAIT JÉSUS ? 

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Qui était Jésus ?

Le travail des historiens, leurs récentes découvertes, mais aussi les évangiles ont permis de reconstituer une partie de la vie de Jésus. Même le mystère autour de la date de sa naissance pourrait être levé : en effet, tout semble indiquer qu'il n'est pas né le 25 décembre de l'an 0, mais plutôt en l'an -7. Devenu adulte, Jésus guérissait, et ses interventions étaient interprétées comme autant de miracles. Les circonstances de l'arrestation de Jésus, provoquée par Judas, sont également remises en question. En effet, un Evangile de Judas, découvert récemment, jette un éclairage nouveau sur le déroulement de ces événements.

SECRETS D'HISTOIRE

UN HOMME NOMMÉ JÉSUS

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UN HOMME NOMMÉ JÉSUS 

 

Direction la Galilée sur les traces de Jésus. Sur les rives du Lac de Tibériade, dans les déserts de Judée et sur les bords de la Mer Morte, Stéphane Bern retrace sa vie terrestre. A l'aide de reportages, d'images et d'interventions de spécialistes pour mettre en lumière le parcours de cette personnalité, retour sur une succession de faits indiscutables, de sa naissance à Nazareth jusqu'à sa crucifixion sous Ponce Pilate. Mais il reste de nombreux mystères, secrets et miracles autour de la vie de Jésus et de la naissance d'une religion comptant aujourd'hui deux milliards de fidèles dans le monde. Mystiques, scientifiques et historiens ne sont pas d'accord sur l'homme. L'Histoire le montre davantage tourmenté, tendre et coléreux. Des découvertes d'archéologues et d'historiens donnent de nouveaux éléments.

Histoire et foi 1, 27/1/18

On commence l'année en douceur, dans la sagesse, dans l'amour

Méditation

Quelle que soit votre culture, votre religion, vous savez une chose : vous vous sentez vivre quand vous aimez et que vous êtes aimés. 

C'est pourquoi ou c'est ainsi que l'Amour dirige le Monde. Malgré l'argent, la politique mondiale, les guerres, les horreurs, l'Amour est là : il se cache dans chaque élément et en chacun de nous, il s'exprime partout et de toutes les façons et, si certains n'y voient qu'un sentiment humain voire une réaction chimique commune, d'autres y voient le souffle du divin, celui des anges, du Ciel ou du cosmos. 

Pour ceux qui voient, la preuve n'est pas nécessaire, pour ceux qui ne voient pas, la preuve ne sert à rien. Lorsque Jésus parcourait les villes en faisant des miracles, il en était parfois chassé alors qu'Il était la preuve par sa Personne et ses actions mêmes. Lorsque Jeanne d'Arc a mené la France, perdue jusqu'alors, à la Victoire, on l'a accusée de sorcellerie alors qu'elle portait avec elle le message de Dieu ! Alors, non, les aveugles ne verront pas en 2018, les sourds n'entendront pas en 2018... toujours pas ! Les athées resteront englués dans leur matérialisme, les extrémistes resteront perdus dans leurs certitudes, les guerres vont continuer, pour le meilleur et pour le pire. 

Un enfant m'a dit : "Les hommes ne savent pas pourquoi ils sont là." *

Jésus avait du respect pour les enfants, ce qui était tout-à-fait hors de propos en son temps, où les enfants étaient considérés comme des êtres inférieurs, inutiles, méprisables. « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. » (Marc 10, 14b). Jésus voyait, 2000 ans avant nous, l'importance des tout-petits, leur innocence et leur grandeur. Nous commençons tout juste aujourd'hui, et seulement dans certaines sociétés, à comprendre que les enfants sont des êtres très riches. Et certains sont tout-à-fait exceptionnels : ceux qui vous ont ce genre de phrases*, ne sont ni des fous ni des rêveurs : ils sont les enfants dont Il parlait, ceux qui portent innocemment les messages de paix, d'amour et parfois même des vérités ésotériques. 

Ceux qui sentent le Monde tel qu'il est, ceux qui voient l'invisible, ceux qui croient au fond de leur cœur, sans même savoir pourquoi, ceux-là sont les messagers, les témoins, les sages. Ils délivrent des paroles parfois incompréhensibles, ils ont dans les yeux la Lumière divine, ils ne sont pas comme tout le monde, si vous les observiez attentivement vous les reconnaîtriez. Et souvent, ils se reconnaissent "entre eux", instinctivement. 

Les hommes ne savent pas pourquoi ils sont là, sauf quelques exceptions. Ceux-là ne vous diront pas la raison pour laquelle vous êtes là, mais ils vous diront "Ne vous inquiétez pas." Ils vont diront : "Tout va bien." Ils vont donneront des sourires et des bonnes nouvelles. 

Partagez vos belles certitudes, souriez au Monde, donnez le peu que vous avez, un mot, un regard bienveillant, parfois davantage ! Nous sommes des êtres sociables, faits pour vivre ensemble, ce n'est pas un hasard. Rien ne nous oblige à partager, mais rien ne nous empêche de partager. Rien ne nous oblige à aimer, à donner, à faire de l'empathie, mais qu'est-ce qui nous en empêche ? 

 

Si l'amour, la solidarité et le don étaient obligatoires, quelle serait leur valeur ? C'est justement parce que nous avons le choix d'être ce que nous voulons être, que cela prend toute sa valeur. 

 

Faites votre choix pour 2018 : soyez ce que vous êtes ou ce que vous voulez être.  


 

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CULTE

 

Pâques : le berceau de la chrétienté

A l'occasion des Rameaux, la Semaine Sainte et Pâques, les chrétiens replongent dans leurs origines

 

Les célébrations actuelles, liées au Mystère Pascal, nous rappellent avec force et émotion l'origine de la chrétienté : Jésus, fils unique de Dieu, est venu parmi nous : il s'est fait homme, a vécu parmi les hommes et a donné sa vie dans la Passion pour nous sauver. Sa résurrection, point crucial de la Foi chrétienne, a engagé des milliers de juifs à se convertir et à souffrir les persécutions romaines, à partir en mission pour répandre la Parole, pour finir par former la première religion planétaire : la chrétienté, ramifiée au cours des siècles et des schismes successifs en religion catholique, églises orthodoxes ou chrétiennes d'Orient puis encore en plusieurs ramifications protestantes, baptistes, etc.

Mais le point de départ de toutes ces familles chrétiennes sont la divinité de Jésus Christ et sa mort sur la croix puis sa résurrection après 3 jours.

 

Cela étant rappelé, il est intéressant de revenir plus en détails sur ces événements du premier siècle et sur l'histoire chrétienne qui en a découlé. 

La vie et la mort de Jésus : histoire et foi

Mon précédent article (ci-dessous) citait les sources extérieures au christianisme  qui mentionnent Jésus et datent des deux premiers siècles. Les sources, toutes confondues, sur la vie et la mort de Jésus représentent des milliers de pièces si l'on prend seulement en compte les trois premiers siècles, à savoir les siècles précédant les premiers conciles organisés par Rome. Si ces sources des premiers siècles sont cruciales, c'est pour de multiples raisons : les deux principales sont que, plus les sources d'information sur Jésus sont proches de l'époque où Il a vécu, plus elles sont précises et fidèles aux faits et que ces sources d'information précédant les conciles, elles ne peuvent pas être le résultat d'arrangements "politiques" de la réalité en adéquation avec les objectifs de Rome.

Grâce aux méthodes de recherche et de datation historiques, grâce aux progrès en archéologie et en études des écrits (historiographie, exégèse, méthodes de traduction, datation et localisation d'après les polices de caractères...), les analyses faites sur les pièces conservées jusqu'alors (codex, livres, gravures sur pierres et inscriptions sur divers supports...) sont authentifiées et validées avec certitude. 

Ceci étant posé, que sait-on aujourd'hui avec "certitude" ? Nous allons donner deux niveaux de "certitude" : la première purement concrète et parfaitement irréfutable puis le second niveau de certitude que l'on peut appeler "certitude par la statistique". 

https://www.cairn.info/revue-recherches-de-science-religieuse-2007-4-page-495.htm

https://ricoeur.pitt.edu/ojs/index.php/ricoeur/article/viewFile/274/144

ARTICLE EN COURS DE RÉDACTION .......

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Article en cours de rédaction

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Commence 2018 en douceur
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